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8 novembre 2008 6 08 /11 /novembre /2008 18:16
"Ainsi le tason va sa vie, toujours en mouvement, mais parfois imperceptible. Capable de vitesse, mais ferme aussi dans la lenteur. En fait jamais immobile.
C'est ce que la racaille dynamique n'a jamais pu comprendre."


C'est ce que j'écrivais il y a deux jours, en commentant le film suisse . Un peu plus tard, je me suis couché (ce n'était pas de très bonne heure, mais l'imprimé est mon somnifère) et je me suis remis dans ce vieux bouquin acheté à la Foire du Livre d'Angles sur l'Anglin : L'ancolie, de Jean-Loup Trassard (paru en 75 chez Gallimard, dans l'excellente collection Le Chemin). Jean-Loup Trassard, né en 1933, qui vit en Mayenne, dit de lui-même qu'il est un "écrivain de l'agriculture". Ce qui ne veut pas dire écrivain régionaliste, loin de là, et son style, son traitement narratif, la liberté qu'il prend parfois avec la syntaxe et la ponctuation ont de quoi déconcerter plus d'un encarté à la FNSEA. Bref, j'entrai dans l'un de ses courts récits, Nos murs hourdés de terre, et voici ce que je lisais :

"Dans les prairies, de grandes ombelles aux herbes sèches reliées par des fils d'araignée forment des îles, entre lesquelles disparaissent nos vaches.
On brûle des épines et sous les fumées le soleil est pâle. Ceux qui finissent de serrer leurs patates commencent à nettoyer la terre, à barbeyer les haies, en vue de charruer. Que les semailles soient faites vers la Toussaint. Le mouvement ne peut cesser, lourd, parfois très lent."

Le mouvement ne peut cesser, lourd, parfois très lent : je ne vous fais pas de dessin, ça confirmait bien  ce que j'avais écrit quelques minutes plus tôt. Ah, bon sang, me suis-je dit, je fais du bon boulot comme intérimaire, les autres devraient être contents de moi.

A part ça, regardé Nagui à midi, le champion est un prof  de maths de Gujan-Mestras (ville présidentielle, dois-je le rappeler). Bizarre, le Président a-t-il commencé à déployer sa cinquième colonne ? Vise-t-il à terme la présidence du PS (avouez que ce serait un joli coup qui mettrait un terme à la combinazione qui règne là depuis trop longtemps) ?
Arcachon sera-t-elle le Chicago français ? Sarko ferait bien de se méfier.
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8 novembre 2008 6 08 /11 /novembre /2008 00:52
Week-end : je prends congé, d'autant plus que je suis fort mal payé pour ce job. Le Président a beau persifler en notant les soi-disants sponsors sur les fictions brèves, Ricoré et consorts, personne n'a encore craché au bassinet.
Pour savoir à quoi on a échappé avec l'élection de Barack Obama, cliquez ici.
Un petit lien piqué sur le site Affordance (dont le maître d'oeuvre signale en général le temps qu'il a consacré à la rédaction du billet).
Temps de rédaction de celui-ci : 4 minutes.



Découvrez Various Artists!

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6 novembre 2008 4 06 /11 /novembre /2008 23:42

Der Lauf der Dinge
envoyé par jeanbeatles

Un truc de dingues, tourné en 1987 par  Peter Fischli et David Weiss. Des suisses, tasons comme pas permis pour avoir eu la patience de concevoir et de réaliser tout ce dispositif fonctionnant sur l'effet domino. Et là, c'est juste un extrait, le film entier dure trente minutes.
Le cours des choses, c'est la vraie traduction de "Der Lauf der Dinge". Ce que j'aime bien dans ce film, c'est qu'il y a des moments où l'on attend, les effets ne sont pas toujours immédiats. L'eau s'écoule dans le seau mais la chaise ne bascule pas d'emblée.
Ainsi le tason va sa vie, toujours en mouvement, mais parfois imperceptible. Capable de vitesse, mais ferme aussi dans la lenteur. En fait jamais immobile.
C'est ce que la racaille dynamique n'a jamais pu comprendre.
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5 novembre 2008 3 05 /11 /novembre /2008 23:16
Ici c'est désert, déserté plutôt. Tous partis, les PPESE, Pétarbrock, Klapic, Pat Laye, le Nomade, Grotaz.... Envolés, sans rime ni raison, peut-être pour se saoûler à Harleem... Enfin, ça m'étonnerait. M'ont laissé les clés, avec quelques pauvres instructions. A moi l'Intérimaire. Oui, au téléphone, ils m'ont dit que le tason, comme la nature, avait horreur du vide. Ils m'ont donc engagé, le temps de leur vacance. Durée ? inconnue. M'ont laissé un peu de rosé au frais, un ordi et basta, débrouille-toi. Un billet tous les jours ? Pas fou, non. Tu feras ce que tu pourras, m'a dit le Professeur.
Je peux mettre des photos ? Oui. Les photos, c'est bien, ça occupe l'espace, ça fait respirer le propos. Je vous en mets une, floue, pour commencer, histoire de placer très bas la barre.

Voilà. Je débute dans le métier. Je vous parlerai d'autre chose, un autre jour. Je suis démotivé, c'est pour ça que j'ai été choisi, je pense. Le tason est cohérent.
M'ont dit aussi que je pouvais mettre de la musique et de la vidéo. Ce sera pour une autre fois, je veux pas griller tout de suite toutes mes cartouches.
Quoique, j'ai bien envie de vous balancer un petit jazz, histoire de fayoter avec le Président. Très important, le Président. Non, pas Obama, l'autre, celui des tasons. Il faudrait faire une élection, il serait réélu triomphalement, on pleurerait tous de joie, il y aurait des émissions en direct de Tasonlande. The great day, quoi.
Donc du jazz.



Découvrez Miles Davis!

Good night, tasons of America and other places.
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26 octobre 2008 7 26 /10 /octobre /2008 22:11
On avait presque fini par croire que c'était foutu cette fois, qu'elle s'en était allée pour de bon, sa tête qu'avait jamais été bien bonne, deux jours qu'elle était restée sans parler, les yeux dans le vague de l'âme, qui seraient restés fixés pour l'éternité sur son bol de Ricoré si on n'avait pas débarrassé la table, et c'est vrai que là, il avait été inquiet le Constant, et il avait commencé à penser à l'après, à sa solitude d'après, et puis il avait quand même fait venir le toubib, pas celui qui vient d'habitude parce qu'il pouvait pas, c'est qu'ils travaillent en équipe maintenant les toubibs et ils se déplacent plus comme avant de toute façon, enfin cet autre toubib était venu, pas très causant mais  il avait vite vu que c'était un problème de médicaments, qu'elle en avait pris trop d'un coup, c'était pas volontaire, oh non, jamais elle avait parlé d'en finir, pas le genre non, simplement elle avait dû oublier qu'elle avait déjà pris sa dose une demi-heure avant, petit problème de mémoire fraîche, ça l'avait plongé dans le coaltar, mais le coeur était encore pas trop mauvais, elle avait donc tenu et puis elle est ressortie du trou, lentement, très lentement, et  on a compris qu'elle avait remis le pied sur la berge quand elle a asticoté la femme de ménage qui vient chez eux deux fois par semaine faire les sols et la poussière, qu'elle arrête donc de sortir dans le jardin pour faire la causette avec son mari, qu'on la payait pas pour ça, bon sang de bois.

Elle avait toujours été jalouse, le Constant pouvait pas aller au bourg sans qu'elle lui jette les gros yeux noirs, dame c'est qu'au café il pouvait rencontrer ses amours de jeunesse, la Louise et la Germaine, toutes deux retraitées, veuves et pas contre siroter un petit verre de Suze en parlant du temps qui passe, alors il était obligé de lui demander si elle voulait venir avec lui, et souvent elle n'en avait aucun désir mais elle enfilait l'imperméable beige et  montait en bougonnant dans la Peugeot, aussi quand il avait envie de descendre au bistrot il n'en soufflait mot, mais, une fois sur place, s'épouvantait de ce que quelqu'un pouvait bien lui rapporter l'avoir vu prendre un gorgeon chez la Paulette, et c'était la catastrophe pour une semaine, enfin maintenant le bistrot, dernier commerce du village, avait fermé, c'était de l'histoire ancienne.

Son frère, qui habitait un hameau voisin, était mort l'an dernier d'un cancer foudroyant, mais, depuis l'enterrement, il n'avait pu retourner chez sa belle-soeur : ses soixante-dix printemps désormais célibataires en faisaient une proie trop tentante.



Découvrez Sacha Guitry!
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19 octobre 2008 7 19 /10 /octobre /2008 23:50
Au-delà de la cour commençait l'étranger. Une série de bâtiments, qui à l'origine avait dû appartenir  au domaine, s'étendait derrière nos propres murs, et nous n'y pénétrions qu'avec circonspection.
A gauche, c'était une sorte de grange qui servait d'entrepôt : de la paille s'entassait là depuis des années et de nos incursions nous ramenâmes une fois des boisseaux de puces sur nos chevilles. Il y avait surtout un tas de sable devant, que souvent nous vînmes bouleverser, avec la crainte toujours que le propriétaire déboule au milieu de nos jeux. Crainte infondée sans doute car jamais nous ne le vîmes. Il y avait aussi, cela me revient à l'instant, un vieux camion où le mot SEINE était écrit sur l'avant.
A droite, c'était aussi une grange, avec un petit logement dans son prolongement. En brique, laquelle contrastait avec la pierre de notre ferme. C'était le domaine de Raoul, un ouvrier agricole toujours vêtu de noir. Il me souvient de parties de foot dans le chemin, de sac de bonbons qu'il nous tendait, de sa botte noire qui volait dans les airs sur un "pointu" trop appuyé. Un brave type sans doute, mais dont il me semble que les grands-parents ne nous laissaient pas trop approcher. C'était comme si sa solitude l'avait rendu effrayant.
Un jour, on le retrouva mort dans la grange. Dans nos contrées, c'est l'alcool qui emporte souvent  les vieux garçons. Même ceux qui font rire les mouflets en faisant voler leurs bottes jusque dans la poussière des chemins.


Découvrez Raoul Petite!
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13 octobre 2008 1 13 /10 /octobre /2008 22:07
Le commentateur Kaka (pseudonyme qui n'abusera pas bien sûr les fidèles de ce blog) m'écrit ceci : Précision: on marche dans les crottes de lapins et on glisse sur les merdes de poules. Autrement dit à moins de lui administrer régulièrement du lactéol, la poule ne crotte pas,elle chie.
Merci, Kaka pour cette utile précision.
Cependant, l'expression crotte de poule est bel et bien employée. J'en ai trouvé un bel exemple sur le web : A Limoges, il existait une auberge dite de la crotte de poule.



"Pourquoi cette enseigne ?" demande l'auteur de ce site (Ponticauds et enfants de la Vienne).  Tout simplement parce qu' à coté de la buvette , trop petite certains jours , on avait installé une terasse qui , si elle était couverte , n'était pas cloturée et communiquait avec la volière.
Or , les poules ne se privaient pas lorsqu'il n'y avait personne de venir faire leurs petits besoins sur les tables. D'où le nom que les habitués ont vite donné au bistrot.
Le pére Jeammot ne s'en formalisant pas , ne tarda pas a faire peindre une pancarte où s'étalait en grandes lettres " LA CROTTE DE POULE "  
 
Mieux, il existe une chanson de la Crotte de poule, qui mérite bien de figurer au panthéon de la musique tasonne. J'espère que ledit Kaka, le Spaggiari de la Rue de la Gare (après tout, nous sommes là sur son fief) et le Président nous en joueront bientôt la version jazz.


Merveilleux, n'est-ce pas ?
Dire que si je n'avais pas parlé de crotte de poule, je serai resté ignorant de cette pièce d'anthologie.
Mon inculture musicale recule décidément à grand pas.



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12 octobre 2008 7 12 /10 /octobre /2008 23:17
"C'est une cour, mais qui n'est cour que par la force des choses, qui l'est devenue, parce qu'il faut bien que les portes ouvrent sur quelque part ; c'est un espace à tout faire pour gens et bêtes."
Luc Baptiste (Le village et enfin, Bleu autour, 1997, réédition mars 2008)

Je songe aux cours de ferme qui comptèrent dans l'enfance. Elles étaient filles des dimanches et des grandes vacances. Elles étaient deux mais ne se ressemblaient pas, il faut dire qu'elles n'étaient pas de la même famille.

L'une était à peine une cour, espace vague devant la maison qu'on dirait aujourd'hui longère mais que je n'entendis jamais désigner ainsi.  Elle s'étendait sans délimitation précise à la pointe d'un carroir (mais ce mot qui vient du latin quadruvium, carrefour, n'est certainement plus compris de grand monde - et ceux qui l'employaient ne le prononçaient pas ainsi). Carroir qui était espace communal, encombré de tas de bois et d'épaves de voiture dont nous tirions des jeux  sans fin (je me souviens d'un cousin qui imitait interminablement le ronronnement de la 404). En fait, tout petit je n'aimais pas cette cour : les poules y vaquaient en toute liberté et il fallait faire attention pour ne pas marcher sur une crotte. Et je détestais ça.

Les poules n'allaient pas dans la grande cour pavée de la ferme de mes grands-parents maternels. Elle était bien close, entourée qu'elle était par les hauts murs des granges et des étables. Elle me donnait la sécurité d'un château-fort. C'est ici que je naquis, c'était dans les derniers temps où l'on naissait encore à la maison. Treize mois plus tard, mon frère vit le jour à l'hôpital. Mais ceci est une autre histoire.

J'appris plus tard à aimer le carroir, bruissant d'enfants, ouvert à toutes les rencontres.
Aujourd'hui, il n'y a plus de poules, et les rares enfants du hameau ne courent plus les buissons. Le silence s'est épandu sur ce lieu. Trois grandes poubelles pour le tri sélectif s'élèvent à la gauche de la mare asséchée.


Découvrez Jacques Dutronc!
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11 octobre 2008 6 11 /10 /octobre /2008 20:27
Je viens de terminer le livre d'un anglais, écrit en français. Ce n'est pas si courant. Bien sûr, inversement, il y a beaucoup de français qui écrivent en anglais, essentiellement les chercheurs, les scientifiques, qui n'ont pas vraiment le choix d'ailleurs. Dans le cas que je présente, ce n'est pas un scientifique (aucune nécessité encore une fois pour un scientifique british de transférer le fruit de son labeur dans la langue de Voltaire et de Proust (ces deux-là pris au hasard, j'eusse pu prendre Houellebecq et Henri-Lévy mais quelque chose d'inexplicable me retient)), non, ce n'est pas un scientifique, je répète (je me suis un peu attardé dans ma double parenthèse précédente), mais un professeur de littérature et surtout un poète. Et des poètes qui écrivent aussi bien en français qu'en anglais, ça ne pullule pas dans les rues de Cambridge et d'Issoudun.
Son nom est Michael Edwards, et le livre dont je parle est un essai intitulé De l'émerveillement.
L'émerveillement qui est le commencement de la philosophie (c'est dit déjà dans Platon et Aristote), et l'une des raisons d'être de la littérature.
L'émerveillement qu'il montre à l'oeuvre dans Shakespeare, Corneille, Jaccottet, Dickens, Wordsworth... mais aussi dans la peinture (avec Vermeer) et dans la musique avec Bach et ThomasTallis.
Je suis relativement ignare dans l'art musical, et j'ai à peu près renoncé ces dernières années (c'est regrettable, j'en conviens) à combler cette inculture, aussi le nom de Tallis pour moi était inconnu.
Il se trouve que Michael Edwards a assisté à la première reprise moderne d'une de ses oeuvres, après que la partition a été redécouverte dans une bibliothèque londonienne en 1960. La même année, ce concert eut lieu à Cambridge, sous la direction de David Willcocks. Spem in alium, l'oeuvre en question, est un motet à quarante voix, réparties en huit choeurs. Du grand art, semble-t-il, (je ne saurais en juger, mais les pages vibrantes qu'Edwards consacre à cette performance qu'il entendit  alors qu'il était encore jeune homme ne laissent guère de doute).
Pour ceusses comme moi qui découvrent, voici une petite vidéo pour se faire une idée :


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5 octobre 2008 7 05 /10 /octobre /2008 22:39
La souscription ouverte pour le premier numéro de la revue ("La Giraphe Electrique") avait dépassé toutes ses espérances. Trois cent vingt-sept personnes avaient versé leur obole, ce qui avait couvert les frais d'impression et au-delà (une belle nouba à la salle des fêtes de C. avait dissipé le reliquat). En revanche, le nombre d'abonnements après ce premier numéro (un peu gâché, il faut l'avouer par la mauvaise qualité des photographies sur le papier style buvard), avait été légèrement décevant. Et il chuta encore nettement après le retard de trois mois dans la publication du numéro 3. Ennuyeux pour un semestriel. Et - il faut bien l'avouer encore - les dessins de son beau-frère Gérard, à la plume sur linoléum, n'avaient pas séduit excessivement. Il crut se rattraper avec la vente dans les réunions militantes, mais il ne parvint à écouler quelques unités qu'au prix de longues heures de palabres - et les camarades étaient bien souvent sans le sou pour se payer une belle revue pleine de bonne culture. "Il y a pourtant du potentiel", ne cessait de lui répéter Blanchard, confiant dans une prise de conscience soudaine de la population.

Au bout de trois ans et de cinq numéros (le retard du 3 n'avait jamais pu être comblé), l'équipe de rédaction qu'il dirigeait estima qu'il était temps de tirer un premier bilan de l'expérience (c'est du moins ainsi qu'il formula la chose au nom de tous dans une lettre qu'il envoya en recommandé pour dramatiser un peu la situation). Ils furent trois à se rendre à la réunion organisée dans une annexe du café où Blanchard prenait son pastis chaque soir.
Il fut admis qu'on avait été trop ambitieux, et qu'un rythme moins intense de publication était somme toute préférable. On décida donc à l'unanimité d'annualiser la production, et comme on était en février, de remettre ça pour janvier de l'année prochaine. Ceci dit, on reprit une tournée en disant un mal considérable du gouvernement.
Rentrant chez lui, titubant entre les étoiles, il regretta fort de n'avoir pas évoqué devant les autres cette idée de site web qu'il avait eue la semaine dernière. La revue sur le web, voilà qui serait bien. Et puis il songea que Gérard, son beau-frère, nanti d'une bécane toute neuve (cétait là ses propres mots), avait récemment scanné tous ses dessins et lui faisait du pied pour lui refiler.

Rester fidèle au papier, oui, c'était ça la vérité.
A qui le croisait dans les réunions, il affirmait être entré en résistance.


Découvrez Lou Reed!
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