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10 janvier 2017 2 10 /01 /janvier /2017 08:24

Décidément cette année 2017 part sur des chapeaux de route, comme aurait dit notre regretté Nano, non seulement Nil Pétarbrock s'est lancé dans le feuilleton à suspense, mais Kinkiste le tubiste nous adresse un texte dont il affirme imprudemment que nous pouvons en faire ce que nous voulons. Alors l'équipe rédactionnelle réunie au complet a bien sûr voté la publication.

Il s'agit d'un coup de gueule, a-t-il prévenu. Et c'est bien évidemment la vérité. Car ce gars-là, Kinkiste, parle d'or. Et il faut entendre l'expression dans tous les sens : au figuré comme à la lettre, et lycée de Versailles. En octobre 2015, rappelez-vous, il décernait un Tason d'or à un lascar de l'Escale. Et là, il titre son papier : Or de moi. Vous comprendrez le jeu de mots en lisant ce qui suit.

Bref, pour aider le lecteur tason de base à s'y repérer, nous avons créé une nouvelle rubrique : les chroniques en or du Kinkiste. Voici donc sans plus attendre la chronique numéro 2.

 

 
Hier matin , j'allais  au boulot à pied, tranquille, je venais de me garer après 1h30 de route. La différence de température était saisissante entre la voiture et les rues de Limoges en plein courant d'air, mais bon, ça réveille. 
Comme tout le monde je marchais tête baissée, bien enfoncée dans la capuche et j'inspectais plutôt les pavés que les vitrines.
Et là, d'un seul coup en haut d'une rue, j'ai ressenti un énorme coup de chaud, et au sens propre celui ci, vous savez ce sentiment bien connu de tous que l'on a quand on passe derrière un réacteur de Tupolev.
Bien sûr je lève la tête, et là rassuré je ne vois aucun avion prêt à décoller mais seulement une devanture, celle de la photo ci dessus. 
Vous avez reconnu une bijouterie, un nouveau concept de bijouterie, très chaleureuse. On pourrait croire que la vitrine est parfaitement propre , mais non , il n'y a pas de vitrine, le magasin est complètement ouvert  sur la rue. 
N'empêche le client doit s'y sentir bien et la vendeuse ne doit pas avoir un look de poissonnière, alors on chauffe. Et pas qu' un peu on chauffe, jusque dans la moitié de la rue il fait chaud, et ces abrutis de punks à chiens ils stationnent un peu plus bas , y z'ont même pas repéré la  sublime échouerie de la rue du Clocher.
Je suis repassé à midi, 14h et 19h et j'ai pensé que samedi il ferait -10,quelque chose a monté en moi, mais pas aussi agréable que d'habitude. 
J'ai pris une photo bien face au magasin en espérant   que les innocentes vendeuses me remarquent afin de leur  cracher mon fiel,  mais elles m'ont ignoré, détendues qu elles sont en cette période ou le chaland se fait rare.
Avant dans la voiture j'écoutais le poste, il y a parait-il cinq millions de français qui n'arrivent pas à se chauffer correctement, aussi abrutis que des punks à chiens qu'ils sont. 
Quant à la planète, n'oubliez surtout pas de ne pas laisser la télé en veille, parce que comme on dit, ça  plus ça...

 


 

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 00:05

Hier je reçois un mail de mon Kinkiste préféré, vous savez, l'auteur de l'implacable formule au pied de cette page : "Il vaut mieux vivre dans le trou du cul du monde plutôt que dans un monde de trous du cul." Kinkiste le tubiste donc, qui me raconte une histoire que je me dois de reprendre ici. Comme je suis flemmard, je lui laisse d'ailleurs la parole, et ça tombe bien car le gaillard est en verve :

"Je te joins deux photos prises sur le parking de l 'escale mercredi dernier vers deux heures du mat grâce à ma tabagie. Je ne  sais pas si elles sont explicites, il s'agit d'un scooter attaché à un pack de kro. T'imagines mon émerveillement.
Pour Gary c'est de l'art. Peut être, mais l'oeuvre est le fruit du bon sens car si le scooter garde le pack, l'inverse  aussi est vrai. Par ailleurs cela répond à la problématique de rentrer dans un bar avec un pack de 24, cela ne se fait pas.
J'étais avec J..., J... et G... dans la pure tradition des afters Castelroussines qui consistent à (se) finir à l'escale. D'ailleurs je t ai rendu hommage puisque j'ai succombé aux bulots mayonnaise.
J'ai donc réussi à trouver l'artiste au comptoir. Il revenait du carrefour à coté, fermé depuis déjà un petit bout de temps. Il m'a expliqué que quand il rentrait de courses à Chateauroux, il aimait bien en profiter pour boire quelques mousses à l'escale avant de rentrer tranquillement chez lui à Villedieu, le pack de 24 entre les jambes, respect.
En cette saison de divers prix, Goncourt, Nobel, etc,  je lui ai décerné un" Tason d'or" sur le champ au lascar .
A noter qu' un solide poteau se dressait à moins de 50 centimètres du véhicule.
Ce fut une belle tranche de vie."
 
 

 

Tason d'or à l'Escale
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