Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 août 2005 5 12 /08 /août /2005 00:00
(Biographie de 1992, toujours valable hélas, à l'époque Sarko n'était pas à l'Intérieur, et Aigurande était déjà ravagée par la délinquance comme en témoigne la revue de presse que je fis alors)





   







Je pense que ces trois affaires ont fait grimper de plus de 100% le taux de criminalité du canton d'Aigurande ! Maintenant je voudrais dire qu'elles ne concernent guère que des aigrefins sans envergure. Les gros bonnets, comme d'habitude, courent toujours. Et le plus gros des gros bonnets  n'est même pas soupçonné ! Il faut dire qu'il se cache sous les traits de l'homme apparemment le plus honnête, le plus droit, le plus intègre qui puisse se rencontrer en cette bonne ville d'Aigurande. C'est donc une grande révélation que je vous livre ce soir en exclusivité, mais je ne pouvais me taire plus longtemps. Cet homme c'est Bruno A... alias Gato alias Big  Gatal. La Cpone du Boischaut Sud, le Spaggiari de la Rue de la Gare.

Ce bandit - car il n'y a pas d'autre mot - a exercé ses talents dans les trois domaines consacrés de la pègre, à savoir le jeu, la drogue et la prostitution. Le jeu d'abord : il est notoire que de fabuleuses parties de poker se déroulaient à une certaine époque dans l'arrière-boutique de ce bar mal famé situé à l'angle de la place de la Promenade. Bruno A... y a détroussé ses amis de la plus honteuse façon. J'ai ici des témoins à charge.

Deuxio, la drogue. Il a inondé le canton de cannabis par l'entremise d'un certain John V., qui le redescendait  de Paris tousles quinze jours. C'est avec les bénéfices de ce commerce illicite qu'il a pu acheter à ses parents - qui ne roulaient qu'à vélo - une 504 Diesel.

Tertio, la prostitution. C'est une vieille histoire de famille. L'Hôtel de la Gare, tenu de longue date par le clan Gatal, est un hôtel de passe bien connu de la gendarmerie locale.

Il faut maintenant reconnaître que ce malandrin a trouvé la couverture idéale pour ses activités délictueuses : dessinateur à la SNCF. C'est redoutablement habile et, jusqu'à présent, nul à part moi n'a soupçonné la vérité dans toute son ampleur.

Chaque génération a ses brebis galeuses, il est normal que nous ayons la nôtre, et d'une certaine manière nous n'aimerions pas l'échanger contre une autre, voire deux autres brebis galeuses ordinaires. En quelque sorte, nous sommes fiers de la nôtre, aussi je vous demande, mesdames, mesdemoiselles, messieurs, de réserver le plus charmant accueil à l'inestimable crapule qu'est Monsieur Bruno A... !

Partager cet article
Repost0

commentaires